Bon, voila les dernières nouvelles, la cible bouge aux mouvements du poumon pour la respiration. Alors rendez-vous avec le radiothérapeute pour prévoir fin de mois la pose d'un marqueur. Au mieux le traitement débutera en décembre avec 8 séances. Qui sait le cadeau de Noël sera peut-être une éradication du crabe décapode ? Sinon, on fera encore avec. L’émoticône voyageur c'est pour les déplacements Montauban Toulouse et retour pour chaque séance. La centaine de kilomètre à chaque fois, heureusement que je ne conduirais pas, ce serai de la fatigue supplémentaire inutile.
Pour Mamounette son rendez-vous à été repoussé fin novembre deux jours avant que je ne m'absente pour la pose du marqueur avec une nuit sur place en observation. Je préparerai donc quelques repas pour mon absence en espérant que je n'ai pas à jouer des prolongations.

La structure de santé porte le nom de ce cher Louis. Cet établissement est renommé pour ses spécialistes compétents et ses équipements de pointe la docteur qui me suit est en même temps sur la structure de Montauban moins bien équipée.

Il faut dire que j'ai commencé à m'intoxiquer en allant au SMO (service militaire) où l'on nous donnait l'équivalent de Gauloise nommé Troupe ! Ces cigarettes furent supprimées à la dotation bien après mon passage. Mon arrêt de cette cochonnerie trois mois avant mon infarctus, en 2008, avec la super aide d'un addictologue ! Deux séances ont suffit.

Depuis l'infarctus, j'avais été mis en ALD cœur, cela risque d'être élargi aux poumons même si un des deux est plus atteint.

Bon sorti de tout cela, je reste utopiste au possible rien ne doit s'opposer à ce que je puisse devenir centenaire. L'espoir fait vivre et c'est un bon moteur pour aller de l'avant.

Bon courage à toutes et à tous.

PENSÉE DU JOUR :
  Ce n'est pas moral de ne pas avoir de santé 
 mais cela aide à la santé d'avoir le moral. 

Après toute cette batterie d'examens subie plus que provoquée, j'en suis à l'heure du bilan. Après les PETScan, IRM, prélèvement thyroïdien, celui sur le poumon droit, l'IRM cérébrale APC et un nouveau PETScan, le résultat des nodules du poumon droit ont des cellules cancéreuses. Pas d'essaimage car rien au niveau du second poumon, ni de la thyroïde et encore moins de la tête. OUF...

Je devais rencontrer le 24 des toubibs pour envisager une thérapie ciblée sûrement radiothérapie, mais c'est reporté au 28 octobre car le médecin du 24 n'était pas approprié semble-t-il. Bon, c'est pas une organisation de première dans ce monde médical en crise. Pas de quoi rire.

Pourtant je garde le moral. Ma Mamounette a bien besoin de moi avec sa thrombose, phlébite, thrombophlébite qui n'en fini pas. Je me venge en lui concoctant de bon petits plats sans sel ajouté, ce que je fais depuis l'infarctus de 2008. Produits locaux, nous connaissons bien.

La radiothérapie, si c'est le choix du 28, c'est :

La radiothérapie devrait être ciblée puisque l'on me dit que c'est assez concentré pour le moment. J'en saurais plus en fin de mois.

Il y a certainement des effet secondaires comme pour toute thérapie. Après les acouphènes liés aux médicaments suite à l'infarctus qu'y aura-t-il ? Des douleurs ? Ça je connais depuis les années 70 après la fin de ma croissance osseuse, j'ai commencé à déguster côté genoux. Suite à l'accident de basket et la double fracture de la table supérieure tibiale droite au début mal soignée. Je fais sans antalgique, le corps doit en fabriquer certainement ou on s'habitue au mal. Allez pour finir sur une note joyeuse et montrer que la chance me poursuit ! ! !

Je persiste à dire que je serai, malgré tout cela, centenaire.

Le 4 octobre encore un TEPScan (ou PETScan). Puis le 11 fin de matinée IRM cérébrale APC, en fin d'A-M visite au pneumologue qui aura les résultats des biopsies thyroïdienne et pulmonaire. Pour autan, je ne rivaliserai pas dans la famille des Tamalou ! ! !

J'espère en finir un peu avec ces services de santé et m'occuper un peu plus de Mamounette qui visiblement va atteindre un an avec ses problèmes de phlébite et thrombose. Ça date quand même de novembre 2023 son hospitalisation en trois phases Covid, cystite et phlébite-thrombose.

Elle fait un peu de tache ménagère, une aide vient 2 heures par semaines, le reste je fais... Avec plaisir même si parfois je fatigue avec mes rendez-vous. J'aimerai reprendre des visites comme par exemple les abords de l'Agout.

ou encore

Saint-Sulpice La Pointe

Bagnols-sur-Cèze

Condom la cité épiscopale.

L'Occitanie un réservoir d'histoire de France et de beaux sites.

Pour Mamounette les jours se suivent et se ressemblent énormément, l'évolution de sa thrombose ou phlébite se fait plus qu'au ralenti, c'est le moins que l'on puisse dire ! Ça dure, dure, c'est dur.

Pour moi le PETScan s'est soldé par la découverte de nodules thyroïdiens et du poumon droit. Donc :

La «cytoponction» de la thyroïde est une procédure de prélèvement, effectuée sous le contrôle de l'échographie. Cela consiste à prélever des cellules au niveau du nodule de votre thyroïde à l'aide d'une aiguille fine, au travers de la peau. Pas agréable, mais pas spécialement douloureux pour ma part.
Pour la «biopsie» de nodules du poumon, c'est sous scanner en geste «percutané», c’est à dire que tout se déroule au travers d’une aiguille dite «coaxiale»  insérée dans le corps du patient. Grâce au scanner, le radiologue met en place l’aiguille coaxiale dans la zone représentant l’anomalie. Il effectue ensuite des prélèvements à l’aide d’un «pistolet à biopsie» inséré dans l’aiguille coaxiale.

Après j'attendrais patiemment les résultats comme tout bon patient qui subit plus qu'il n'agit, en espérant du bénin. Je n'oublie pas pour autan de m'occuper de Mamounette et la bichonne au mieux.

Intérêt de l’examen

Un TEPscan (ou PETscan) est un examen surtout utilisé en cancérologie. L’objectif est de visualiser le métabolisme des cellules dans le corps. C’est un examen très sensible qui permet de détecter des lésions de très petite taille. Cet examen est également utilisé en rhumatologie, dans les pathologies inflammatoires, en neurologie. Cet examen utilise des technologies de pointe et est disponible en France seulement depuis les années 2000.

A noter que, pour l'instant, aucun médecin ne s'est avancé à me parler ou à aborder le thème de cancer ! ! ! Comme ci ce mot était encore un tabou dans leur vocabulaire pourtant si imagé. Pour l'instant pas de gène ni de maux, toujours des présomptions bien innocentes !

Je vais pas me laisser abattre comme dirait chêne, frêne, bouleau, saule et autres bois, comme il se doit.

Mamounette est encore au guidon de son déambulateur depuis fin novembre. Son pieds est toujours enflé et les bas de contention sont toujours aussi raides. Thrombose veineuse ou phlébite c'est toujours bien présent malgré le traitement toujours en cours.

Avec l'âge, on en arrive au point ou chaque fête prend l'air de

En prenant le calendrier, le sens des affaires saute au yeux. On commence avec les mamies en mars puis les mamans en mai, ce sera ensuite les papas en juin et puis passeront bien des jours pour qu'arrive octobre et le tour des papis mais d'ici là les oublis auront fait leur œuvre et les médias passeront outre.

Maman est comme les souvenirs, blottie au fond de mon cœur, j'y pense même en dehors de ce jour de mise en lumière. Évidement je fais la généralité en ayant une pensée pour toutes les Mamans du monde sans qui la terre serait dépeuplée.

Nombreuses et nombreux seront celles et ceux qui, comme moi, pensent ou penseront qu'il y a là matière à écrire de beaux livres pleins de belles surprises magiques.

Encore une fois je souhaite une

POUTOUS DE PAPINOU82.

Seconde adresse connue pour cette chère ville qui m'a vu arriver en 1950 et partir en 2013 pour la retraite.

Le quartier insalubre de mes six premières années de vie. Les rares photos d'époque en sont les marques.

C'était cet îlot au nord de la cathédrale, basilique, nécropole des rois de France. Pas vraiment un choix, simplement dû au hasard de la rencontre d'une lorraine et d'un poitevin. Le lieu une petite place au milieu du siècle passé, au tiers à gauche et au milieu vertical.

Sous une autre vue à gauche de ce monument mémorable de l'histoire de France si malmené par nos autorités nationales tout courant confondu.

La voie au pied de l'église se nommait rue de Strasbourg, la voie en bas du clocheton la rue du grand pichet et celle en travers vers une petite place la rue du petit pichet ouvrant sur la place notre-Dame et la rue du même nom. Cette place de mes six premières années.

Mon souvenir de monument, plutôt la partie gauche de la photo, la pollution était surtout industrielle en cette période là. La rue du petit pichet nous ouvrait sur une vision tronquée du monument.

Cette vision dans la période où l'on était loin de parler de réchauffement. Au fond, le côté et le transept nord de l'édifice. A l'époque déjà sans sa flèche qui avait subit les foudres d'élément de climat et un incendie.

Eh bien, là, la porte d'entrée et le seul volet de la pièce qui servait de logement à la famille de quatre personne. Maman, papa, mon frère cadet et moi. Pour autant pas un lieu de mauvais souvenirs. Pas de commodité, une vieille pierre à évier et son unique robinet d'eau froide. Les W-C, évidement dans la cour. Papa, pompier de Paris. Maman, mère au foyer comme il se disait à l'époque.

La vision vers la gauche et suit la même vision en angle opposé.

On y aperçoit la tour de la cathédrale, vue par le petit bonhomme c'était grandiose et pourtant.

A l'autre extrémité de cette voie, il y avait ce petit salon de coiffure et dans la partie de droite un tailleur avec d'énormes ciseaux pour la vision que j'en avais.

Je ne peux quitter le quartier sans une petite vision de l'école maternelle où j'ai été furtivement. Je crois deux années seulement.

Faisant face au mur du coiffeur, il y avait les restes de l'église des trois patrons qui sont encore conservés de nos jours et visible au dos du bâtiment administratif de la mairie.

Enfin, une dernière vue de ce quartier avec le commissariat de Police aujourd'hui disparu qui donnait dans une rue au dos de la mairie historique. Rue Édouard Vaillant si ma mémoire ne me fait pas encore défaut.

J'espère que ce petit intermède rappellera des souvenirs à certains, pour ma part c'est juste inscrit dans ma mémoire, comme un petit pan de vie dont les souvenirs ne se sont pas totalement estompés.

56 ans après le passage de

à ce fumeux bal de la coiffure de la Saint-Valentin 1968, nous sommes toujours et encore ensemble. Malgré les hauts qui ont fait débat et des bas qui ont permis les oh, nous nous amusons encore ensemble.

Maître-queux attire encore les émotions et effusions de sa mie. Et cela méritait bien un petit extra maison avec champagne, de l'apéritif à la fin de repas. Le met principal fut ce risotto aux noix de pétoncles et noix de saint-Jacques flambées au kirsch.

Qu'est-ce qui rime avec toujours ? Évidement tous jours mais aussi amour alors malgré un cœur malade, je sais encore le présenter avec autant de certitude que le cher Cupidon décoche ses traits. Sous toutes les formes possibles et parfois inimaginables. En dehors de ces 56 ans nous affichons 53 ans officialisé pour le meilleur et pour le pire. J'aime à dire qu'elle a pris le meilleur... Oui, les chevilles ça va ! ! !

Voilà pourquoi chez nous le 14 n'est pas le bon jour mais c'est le 17 qui vous l'avez compris fut à la base de deux enfants et six petits enfants dont les initiales chronologiques donnent NALAMA, notre autre histoire d'amour peut-être pas la dernière.

Et bien, voilà une excellente nouvelle, Mamounette devrait pouvoir regagner ses pénates le 16 février. Quitter cet endroit arboré, cet environnement verdoyant.

Sûrement encore besoin de séances de kiné mais à domicile ou au cabinet dans la commune, à voir. Elle déambule encore avec l'aide de l'appareil adapté, le déambulateur.

Quand les arbres et arbustes refleuriront elle pourra savourer cette vision de son chez elle. La petite fête prévue pour le 17 sera alors d'actualité. 56ème anniversaire de notre première rencontre dans un bal de la coiffure de la saint-Valentin. Ça mérite bien une petite fête, non ?

Attendons donc le 16 pour nous en satisfaire.